Artiste-plasticienne, Valérie crenleux est née en 1973 (France). Elle est engagée dans une pratique interdisciplinaire par laquelle elle explore de nouvelles façons de raconter le monde, porteuses de transformations de notre relation aux vivants et aux cycles de la Terre.
Dans une démarche ancrée dans la pensée écologique, ces projets prennent corps grâce à la culture de racines qu’elle étudie, transforme et expose de toutes les manières possibles.
Son œuvre se déploie autour des questions liées au paysage à travers le territoire.
Elle place la question de l’espace au centre de son travail plastique et interroge notre environnement
à différentes échelles.
A travers ces pièces, Valérie Crenleux, pose l’amorce d’une narration et laisse au spectateur une certaine liberté de regard sur l’œuvre. Il peut choisir de regarder le paysage qu’il côtoie au quotidien ou bien s’introduire dans un paysage plus secret, plus invisible et souterrain.
Au-delà de toutes représentations, l’œuvre de Valérie crenleux est ce lieu lié à l’expérience,ce lieu où la part de hasard offre une infinité de lectures : du sensible jusqu’à la face cachée de l’existence.
La racine est l’arbre mystérieux, elle est l’arbre souterrain, l’arbre renversé.
Pour elle, la terre la plus sombre — comme l’étang, sans l’étang — est aussi un miroir,
un étrange miroir opaque qui double toute réalité aérienne par une image sous terre.
En fait, l’image de la racine, pour peu qu’elle soit sincère, révèle en nos songes tout ce qui fait de nous des terriens.
Tous, tant que nous sommes, sans aucune exception, nous avons pour ancêtres des laboureurs.
Gaston Bachelard
"...Si parler ainsi de la terre fait de moi un poète mineur, ou terrassier, je veux l’être ! Je ne connais pas de plus grand sujet..." Francis Ponge